Depuis des générations, la forêt est une source d’énergie convoitée par les hommes. Toutefois, le bois a été par moment surexploité, au point de devenir une problématique d’ordre international. Pour la préservation de cette ressource essentielle à l’écosystème, les groupements forestiers ont vu le jour. Découvrez ici, l’essentiel sur ces organisations.
Comment fonctionnent les groupements forestiers ?
En France, les groupements forestiers sont des sociétés civiles, ayant pour but l’acquisition et l’exploitation des forêts. Elles sont sous tutelle de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), qui joue un rôle de régulateur de l’action desdits groupements. La gestion de cette association est confiée à une société de gestion, constituée par des particuliers ou des clients désireux d’acquérir des parts de marché dans le domaine forestier. Le gérant des groupements forestiers s’assure du suivi des appels d’offres de vente du bois, du placement des liquidités, ou encore de la gestion des massifs forestiers du groupement. Les partenaires, quant à eux, investissent des actifs (soit des fonds, ou des titres forestiers) dans ces sociétés collectives, et deviennent ainsi, des associés. Ils se constituent donc des revenus réguliers, grâce à la valorisation des forêts.
L’intérêt porté par les gouvernements à l’industrie forestière, a majoritairement contribué à l’essor des groupements forestiers. Toutefois, les risques d’intempéries auxquelles sont exposées les forêts, représentent un des inconvénients groupement forestier, sans oublier la surexploitation de certaines forêts. Fort heureusement, des mesures ont été prises par les autorités afin d’éviter leur disparition.
Les types de groupements forestiers ?
Dans la recherche d’une solution pour investir un capital, deux types de groupements forestiers s’offrent à vous. Le Groupement Forestier d’Investissement (GFI) représente le meilleur placement pour les investisseurs. Il n’y a pas de limitation du nombre d’associés (investisseurs). Cela implique une diversification du portefeuille au sein du groupement forestier d’investissement. Par ailleurs, l’agrément AMF obtenu par les GFI, est un gage de sécurité qui devrait inciter les investisseurs à se tourner vers ces associations.
Le GFF (Groupement Foncier Forestier) quant à lui, est constitué d’un nombre limité d’associés (150 au maximum), dont les apports en investissement sont réduits. L’épargne dans ces associations n’est pas garantie, et est fonction des marchés financiers. En outre, les associés des GFF sont responsables des dettes, à hauteur de leurs investissements. Sachez également que, ce type de société civile permet aux partenaires de bénéficier d’une réduction de 75% d’impôts, dans le cas d’une transmission de patrimoine.
Pourquoi investir dans ces associations ?
Les associés des groupements forestiers bénéficient de maints avantages. L’un des grands intérêts de ces associations est la réduction, à hauteur de 18 %, de l’impôt sur le revenu octroyé par l’autorité fiscale. En outre, il s’agit d’un placement qui permet aux investisseurs de profiter d’une exonération de 100 % sur l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière). En d’autres termes, en investissant dans un groupement forestier, votre patrimoine immobilier n’est pas soumis à l’IFI. Par ailleurs, les ressources forestières génèrent à l’échelle mondiale un capital important, qui garantit des rétributions régulières, aux investisseurs. C’est donc une solution efficace pour diversifier le patrimoine.
Dans une optique de préservation des ressources, investir dans les groupements forestiers apparaît comme une initiative salutaire. En effet, l’investissement en forêt vise à favoriser le reboisement et la pérennisation de l’environnement. Il est également possible de devenir associé dans un groupement forestier à partir de 1000 euros. En somme, il s’agit d’une alternative accessible pour espérer un rendement à long terme.